mardi 25 février 2014

Le crocodile du Botswanga

Synopsis :

Leslie Konda, jeune footballeur français talentueux, repéré à son adolescence par Didier, un agent de faible envergure qui a su le prendre sous sa coupe, vient de signer son premier contrat d’attaquant dans un grand club espagnol. Dans le même temps, sa notoriété grandissante et ses origines du Botswanga, petit état pauvre d’Afrique centrale, lui valent une invitation par le Président de la République en personne : Bobo Babimbi, un passionné de football, fraîchement installé au pouvoir après un coup d’état militaire. Leslie se rend donc pour la première fois dans le pays de ses ancêtres accompagné par Didier pour être décoré par le Président Bobo qui s’avère rapidement, malgré ses grands discours humanistes, être un dictateur mégalomane et paranoïaque sous l’influence néfaste de son épouse. À peine ont-ils débarqué que Bobo conclut un deal crapuleux avec Didier : faire pression sur son joueur afin que celui-ci joue pour l’équipe nationale : les Crocodiles du Botswanga…

Mon Avis :

Après le massacre de Pompeii, il fallait que j'aille voir quelque chose de plus reposant et surtout qui me donne envie de rire. J'ai donc opté pour Le crocodile du Botswanga vu que j'ai déjà vu la plupart des films présentés dans le cinéma de ma ville. Comme déjà dit, je ne suis pas spécialement fan des comédies françaises, mais je me suis dit pourquoi pas celui-là. 

L'histoire sans avoir un scénario où il faut réfléchir pendant trente ans avant de comprendre l'intrigue est plutôt bonne. Le football est censé être au coeur de l'intrigue. Seulement, pour quelqu'un comme moi qui n'est absolument pas amatrice de ce sport (ni même des sports en général), et bien, le thème est quasiment absent. Ce qui n'est pas plus mal. On voit quelques instants Leslie faire des jongles, le président en parle de temps en temps avec Didier. Mais c'est tout. L'intrigue se porte plus sur la paranoïa du président à perdre le pouvoir et sur les magouilles qu'il fait avec Didier. 

Les acteurs principaux sont les mêmes que ceux que l'on a pu voir dans Case départ (Fabrice Eboué et Thomas Ngijol). Ce duo fonctionne très bien et malgré leur rôle, on ressent leur complicité à l'écran. Leur jeu est bien sans sur jeu et on sent qu'ils s'amusent. Leslie Konda est joué par Ibrahim Koma que l'on a pu voir à de nombreuses reprises dans la série Sous le soleil, qui a fait une très belle performance. On retrouve également Claudia Tagbo que l'on voit souvent dans Vendredi Tout Est Permis et qui a son propre onemanshow. Elle joue extrêmement bien la potiche et la cruche. On peut également apercevoir Issa Doumbia (Nos chers voisins), mais son rôle est tellement minime que l'on ne peut pas juger son jeu. L'histoire est rythmée, les scènes s'enchainent sans difficulté et les dialogues font rire.

En conclusion

Sans être le film du siècle, c'est un film qui fait passer un bon moment. Un bon divertissement lors des journées pluvieuses.

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